Haïku - Soseki
Demandez au vent Quelle feuille tombera La première. Natsume Sôséki
La poétique au service d'une éthique de vie
A l'heure vague où les fantômes en grand nombre se pressent contre les fenêtres, ameutés par une hésitation entre le jour et l'ombre et menaçant de leurs murmures la clarté, un homme prie: à ses côtés est étendue la très belle guerrière désarmée et nue...
Avant que la ville sorte de l'ombre, alors qu'il suffit d'éteindre la lampe non pas pour rejoindre une ville plus obscure mais le crépuscule de l'aube, entendre au loin le train que l'on n'a pas pris comme le fantôme de la vie que l'on n'a pas vécue et...
Le magistrat ne saurait usurper un pouvoir illégitime sans se faire des créatures auxquelles il est forcé d'en céder quelque partie. D'ailleurs les citoyens ne se laissent opprimer qu'autant qu'entraînés par une aveugle ambition, et regardant plus au-dessous...
Vous qui passez bien habillés de tous vos muscles un vêtement qui vous va bien qui vous va mal qui vous va à peu près vous qui passez animés d’une vie tumultueuse aux artères et bien collée au squelette d’un pas alerte sportif lourdaud rieurs renfrognés,...
Ô vous qui savez saviez vous que la faim fait briller les yeux et que la soif les ternit Ô vous qui savez saviez vous qu'on peut voir sa mère morte et rester sans larmes Ô vous qui savez saviez vous que le matin on veut mourir et que le soir on a peur...
Philinte. Je n' ai jamais ouï de vers si bien tournés. Alceste. Morbleu ! ... Oronte. Vous me flattez, et vous croyez peut-être... Philinte. Non, je ne flatte point. Alceste, bas. Et que fais-tu donc, traître ? Oronte. Mais, pour vous, vous savez quel...
Et je suis revenue Ainsi vous ne saviez pas, vous, qu'on revient de là-bas On revient de là-bas et même de plus loin * Je reviens d'un autre monde dans ce monde que je n'avais pas quitté et je ne sais lequel est vrai dites-moi suis-je revenue de l'autre...