J'ai longtemps habité sous de vastes portiques Que les soleils marins teignaient de mille feux Et que leurs grands piliers, droits et majestueux, Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques. Les houles, en roulant les images des cieux, Mêlaient...

Ils n'ont plus rien à se maudire Ils se perforent en silence La haine est devenue leur science Les cris sont devenus leurs rires L'amour est mort, l'amour est vide Il a rejoint les goélands La grande maison est livide Les portes claquent à tout moment...

Tú no puedes volver atrás porque la vida ya te empuja como un aullido interminable. Hija mía es mejor vivir con la alegría de los hombres que llorar ante el muro ciego. Te sentirás acorralada te sentirás perdida o sola tal vez querrás no haber nacido....

elle me parle me regarde me supplie loin de lui les larmes s’écoulent brouillant son regard canaux lacrymaux soudain débordés l’empêchant de voir le cerveau qui coule par le fond du nez docteur, est-ce qu’il va vivre ? l’air soudain plus lourd cerveau...

Voir ma poésie comme une parole d'aliéné qui se débat, ce n'est pas faux. Mais aliéné social. Une part de mes poèmes témoigne de cette pesée insidieuse silencieuse, mais bien réelle. Le travail, ses conditions, le conditionnement qu'il implique, je les...

Avancez! Reculez! Arrêtez! - Des ordres chuchotés haletants à l'oreille. Obéis! (Capitaines cachés dans la faim et la soif) Fuis! Montre-toi! Un salut! Signe, tais-toi, réponds, prends garde! Que d'ordres venus de partout! Le soleil? - La main sur les...

Le bonheur n'exige pas le sacrifice, il demande la décence. Paul de Roux, Au jour le jour, ed Le temps qu'il fait.

où est mon pays le saurai-je un jour le saurai-je ombres amies est-il parmi les tombes du vieux cimetière à l'ombre de l'église romane au clocher trapu sur la colline étroite où naissent les nuages d'automne lorsque tourne en rond le vent jusqu'à ce coeur...